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LE GAEC VIVIEROCHE TESTE M3

Pendant 8 épisodes, vous allez vivre au rythme du GAEC Vivierroche à la Rochelle Haute Saône (70), élevage pilote des nouveaux hybrides maïs fourrage m3.

ÉPISODE 1
DES RACINES ET DES VACHES

Dans ce 1er épisode tourné mi-juin 2017, nous retrouvons Jérôme, responsable céréales du GAEC. Cela fait maintenant 3 ans qu'il sème du m3. Il dresse un bilan des semis : précoces, une germination très rapide, une résistance au gel étonnante. Il constate avec Loïc l'excellent développement racinaire de la plante assurant une parfaite tolérance au stress hydrique. Par le plus grand des hasards, cette rencontre au champ sera l'occasion pour Jérôme de découvrir qu'il partage un point commun étonnant avec Loïc. Bonne découverte !

 

ÉPISODE 2
RÉCOLTE 2016, LA RECETTE D'UN BON SILO

Juin 2017. Loïc retrouve Alain (un associé) dans un silo m3 de 2016 pour vérifier la qualité de confection du silo. Tout y passe : qualité du front d’attaque, compaction, tamisage du maïs, qualité de l’éclatement du grain. Attentif à la valorisation de son maïs, Alain constate que l’ensilage est prêt à l’emploi : le grain farineux est mieux éclaté et valorisé dès le début de son utilisation. Autre constat : les vaches produisent plus de lait et plus de TP a grâce à un maïs m3 à 40% d’amidon. Pour Alain, l’aventure m3 lui a permis de vendre plus de lait et plus de maïs ensilage !

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ÉPISODE 3
EN VERT ET CONTRE TOUT,
POUR UN ENSILAGE TOUT EN SOUPLESSE

Nous sommes le 5 septembre 2017, Jérôme a donné rendez-vous à Loïc sur une de ses parcelles mpour déterminer le stade de maturité de son maïs en vue du déclenchement prochain de l'ensilage. L’été a été très chaud, voire caniculaire. Malgré cela, aucun maïs n’a souffert de stress hydrique. Les épis sont gros et fécondés jusqu’au bout et la plante est restée verte même à un stade avancé. Pour Jérôme, l'autre atout du maïs mc’est d'offrir une grande souplesse dans la date de récolte : il peut attendre encore quelques jours pour aller à l’optimum du potentiel de rendement !

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ÉPISODE 4
AUSSITÔT ENSILÉ,
AUSSITÔT PRÊT À MANGER !

Nous sommes en septembre 2017. Jérôme, Alain et Loïc se donnent rendez-vous au silo alors que l'ensilage bat son plein. Grâce aux conseils de Loïc, la confection du silo a été totalement revue et optimisée : dépôt de la matière devant le silo, mélange des différentes variétés de maïs, tassement régulier des récoltes par fines couches de 5 à 7 cm. Objectifs : éviter les problèmes de transition alimentaire et optimiser le volume du silo. Jérôme et Alain se servent du gobelet mpour vérifier la qualité de l'ensilage à la fois sur une variété cornée et sur m3. Le constat est sans appel : ensilé avec la même machine et au même stade de maturité, le corné, plus dur, n'est pas tout le temps éclaté, là où le maïs m3, à la fois plus farineux et plus tendre, est parfaitement broyé. Le parfait éclatement du grain est une des conditions essentielles pour apporter le maximum d'énergie dans les rations et éviter de retrouver les grains de maïs entier dans les bouses.

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ÉPISODE 5
L’ÉQUILIBRE EST DANS LA RATION

Décembre 2017. Nous rejoignons Alain et Hervé, responsables de l’alimentation des vaches laitères du GAEC Vivierroche. Ils nous expliquent comment la ration a évolué depuis 20 ans. Le premier changement important concerne la longueur de coupe de la ration pour éviter le tri par les vaches.Alain compare les performances de 3 silos différents : un premier à 32% de MS, un autre à 30% de MS et le silo m3 à 40% de MS. Résultats sans appel : les silos à 30 et 32% de MS ont produit du lait mais les vaches sont tombées rapidement en acidose.A contrario, avec le silo m3, les vaches ont produit du lait et sont restées en bonne santé. Une chose est sure : le choix de m3 au GAEC a fait gagné 13 000 €/an sur le coût de la ration.

 

ÉPISODE 6
UNE RATION ÉQUILIBRÉE POUR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ

Le GAEC accueille son nutritionniste Gérald, pour un tour de ferme et discuter alimentation, santé des vaches et performances laitières. Gérald évoque, non sans humour, sa prudence vis à vis des hybrides mlorsqu’il les a recommandés pour la première fois au GAEC. Résultats à l’appui, ses craintes et celles d’Alain se sont envolées. Après une analyse visuelle de la ration, Alain revient sur la particularité des maïs récoltés cette année en Haute Saône, toutes génétiques confondues : plus typés « intestinal » ils assurent un TP record, mais produisent un peu moins de lait. Malgré cela, Gérald se félicite de la régularité des performances de maussi bien au champ, sur la production de lait que sur la santé des vaches (pas d’acidose). Performances qu’il a pu constater chez l’ensemble des fermes qui ont fait le choix de la nouvelle génétique ensilage Pioneer. Mais la génétique ne fait pas tout. Elle doit s’accompagner d’un pilotage précis et minutieux pour optimiser à la fois l'apport d’énergie (amidon digestible) et l’équilibre de la ration (santé des vaches). Cela commence au champ par l’estimation d’une date d’ensilage optimale pour récoler un maïs avec un grain plein d’amidon et une plante verte.
Y a plus qu’à !

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ÉPISODE 7
LES BONS CONSEILS FONT LES BONS SEMIS

Il n’y a pas de temps à perdre, Clément profite d’une semaine où toutes les conditions sont favorables pour semer son maïs sur l’ensemble de ses parcelles. Clément et Loïc passent en revue la nature des sols, les amendements, intercultures pour s’attarder sur les règles d’or pour un semis de maïs réussi : réessuyage, température du sol et les enjeux de réglage du semoir (équilibre semoir, profondeur, écartement entre graines de semis). Clément invite ensuite Loïc à aller sur une parcelle de m3 semées 4 jours auparavant en conditions Sem’Expert. Le maïs présente déjà un germe, preuve que même en conditions froides sur le plateau de langres, rien n’arrête m!

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ÉPISODE 8
PETIT DÉJEUNER AU GAEC : L’HEURE DU BILAN

GAEC Vivierroche-La Rochelle (Haute Saone), avril 2018. Bruno, responsable génétique et passionné de concours, profite de la pause du petit déjeuner pour dresser un bilan de l’expérience m3 aussi
bien sur le comportement au champ que sur les animaux. Le constat est unanime : la plante présente une excellente résistance aux stress de froid (gel), de chaleur et hydrique. En 3 ans, le GAEC a gagné : + 600kg de lait/VL,+0.8pt de TB, +1.02 de TP avec des taux qui restent stables même en été et des vaches en meilleure santé, même les hautes productrices. Pour Bruno, la réussite m3 réside dans la valorisation de l’énergie apportée par l’amidon et la très bonne digestibilité du maïs. Le petit bémol de cette équation : mieux valorisé= moins de pertes donc moins d’énergie dans les bouses pour le méthaniseur. Tout ne peut pas être parfait !